1. |
- Elander, Ingemar
(författare)
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Partenariats et gouvernance urbaine
- 2002
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Ingår i: Revue internationale des sciences sociales. - : CAIRN. - 0304-3037 .- 2222-4610. ; :172, s. 215-230
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Tidskriftsartikel (refereegranskat)abstract
- Il est courant de légitimer la gouvernance urbaine, en général, et les partenariats, en particulier, en faisant valoir leur efficacité au regard des formes traditionnelles de gestion publique, tout en glissant, voire en faisant l’impasse, sur leur lien avec la démocratie. La plupart des ouvrages invoquent en effet l’efficacité pour appuyer l’approche partenariale, alors que la capacité qu’on lui prête de créer une synergie entre les partenaires arrive normalement en tête de liste. Définir si un partenaire est efficace ou non relève, bien sûr, de l’empirisme mais il est vrai que la rhétorique de l’efficacité est assez puissante pour justifier, de toutes façons, la création de partenariats. On leur assigne plus ou moins la fonction de résoudre n’importe quel problème de gouvernance. Partant du débat théorique sur les partenariats et leur rôle dans la gouvernance urbaine et se fondant sur des exemples provenant d’études empiriques récentes, le présent article a pour principal objet d’élaborer une stratégie destinée à conduire des recherches internationales comparatives sur les partenariats et la gouvernance urbaine. Il s’achève par l’évocation d’incidences politiques découlant du rôle croissant des partenariats dans la gouvernance urbaine, et la mise en lumière de leur lien avec la démocratie, lequel était jusqu’ici négligé.
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2. |
- Premat, Christophe, 1976-
(författare)
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L’autonomie comme mise en équation de la liberté et de l’égalité
- 2006
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Ingår i: Revue internationale des Sciences Sociales. - : CAIRN. - 0304-3037. ; 190, s. 737-750
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Tidskriftsartikel (refereegranskat)abstract
- Les inégalités sociales ne sont pas dues au processus de socialisation lui-même, mais à l’amplification des inégalités existant à un état pré-humain où aucun accord sur l’institution de valeurs et de significations communes n’a été trouvé. Cet état est fictif dans la mesure où les hommes doivent leur humanité et leur survie à un processus d’imposition de normes sociales. Ils sont en fait des sujets sociaux, incapables de survivre en dehors de toute relation sociale. Ce fondement anthropologique est à établir pour avoir une vision juste des inégalités entre les hommes. De là, on peut distinguer deux types de sociétés, les sociétés hétéronomes ayant justifié cette inégalité par un ensemble de croyances en la supériorité de certains êtres sur d’autres et les sociétés autonomes ayant énoncé l’abstraction d’une égalité des droits et des conditions. L’autonomie est la reconnaissance que l’égalité des conditions est à construire au sein d’un contrat politique à réinventer à chaque époque pour corriger les inégalités qui persistent dans l’état social. De ce point de vue, les inégalités deviennent un moteur de créativité sociale, parce que les individus se trouvent constamment dans le besoin de créer de nouvelles institutions pouvant diminuer le poids de celles-là ainsi que le cortège d’injustices engendrées. On évite alors le biais d’une fabrication utopique de l’égalité qui serait la négation d’une caractéristique fondamentale de l’être humain, à savoir sa puissance de créativité.
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